POURQUOI ?
Un problème : la déscolarisation.
Les enseignants en école primaire dans ce village sénégalais de Toubab Dialaw, rencontrent un problème d’absentéisme important, voire de déscolarisation chez les enfants.
Cette déscolarisation s’explique d’une part, par la dépense effectuée par une famille en terme de fournitures et transports, et d’autre part, par un manque de suivi, d’encadrement et d’encouragement de l’enfant au sein de sa famille.
Selon les statistiques de l’UNICEF, le Sénégal connaît un taux de scolarisation de 58% de ses enfants.
Par ailleurs, on peut observer que les enfants sont très demandeurs d’une activité autour de la danse. En effet, la danse fait partie de leur culture à part entière dès le plus jeune âge, de manière spontanée et presque quotidienne, mais elle ne fait pourtant pas l’objet d’un réel apprentissage.
COMMENT ?
Une réponse : une école de danse.
Mariama N’Dione enseigne actuellement la danse africaine aux enfants du village de Toubab Dialaw. Mais pour l’instant elle ne bénéficie pas d’un lieu fixe et adéquat à l‘enseignement et à l’encadrement des enfants, les cours étant donnés sur la plage.
Elle est intervenue aussi dans le cadre de l’école primaire et a ainsi établi un lien avec les enseignants.
L’objectif de Mariama N’Dione est de créer une école de danse pour pérenniser ce lien entre l’école primaire du village de Toubab Dialaw et son école.
Le lien entre l’école de danse et l’école primaire permettra un suivi régulier de la scolarisation des enfants.
En effet la présence régulière à l’école primaire sera la condition sine qua non à la possibilité de participer aux cours de danse.
De plus l’école de danse participera au financement des achats des fournitures scolaires et du coût du transport pour se rendre à l’école.
Le but de l’association LES ENFANTS DE WALOU DEKENDO sera d’aider :
à la prise en charge des frais générés par la scolarisation à l’école primaire,
au défraiement des professeurs et des musiciens,
à la construction d’un bâtiment à l’usage de l’école de danse.